Bonjour,
Pour inaugurer les lieux, quoi de mieux qu’un billet de présentation ? Je vais essayer de faire court. Ça serait dommage de déjà vous assommer, non ?
Qui se cache derrière Mademoiselle Savonne ?
Si vous écumez les groupes facebook sur la saponification à froid (la SAF pour les intimes), vous avez déjà sûrement croisé une certaine Alessandra souvent présente pour répondre aux questions. Et bien voilà, Alessandra c’est moi.
Et pour celleux qui ne me connaissent pas encore, je suis quelque peu droguée aux carboxylates de sodium. Je pense savon, je dors savon, je vois des moules à savon partout et j’ai souvent envie de marbrer mes pâtes à gâteaux…
Je pourrai vous conseiller de ne jamais vous mettre à la SAF mais si vous êtes ici, c’est sûrement déjà trop tard !
Pourquoi ce blog ?
Je suis curieuse de nature et encore plus quand le sujet me passionne.
Vous voyez les enfants qui posent une question et qui inlassablement répondront « et pourquoi ? » à chaque réponse. Ça c’est encore moi !
Quand j’ai débuté (il n’y a pas si longtemps) je me suis vite retrouvée frustrée. J’ai eu l’impression que la blogosphère francophone sur la SAF ne faisait que survoler le sujet. Je n’y trouvais pas les réponses aux questions que je me posais.
Je me suis finalement tournée vers les sites anglais et américains. J’y ai découvert des façons totalement différentes de savonner avec une envie de ne pas rester sur ses acquis. Autant vous dire que j’étais ravie !
Mais toutes ces ressources intéressantes, du fait qu’elles soient en anglais, ne sont pas forcément accessibles à tout le monde (les traductions automatiques sont parfois bien hasardeuses…).
Alors je me suis demandé : « si le contenu que je cherche n’est pas accessible, pourquoi ne pas le créer ? »
Et puis j’ai eu envie d’un endroit à moi pour vous raconter mes tribulations savonnesques, d’un endroit où nous pourrions papoter vous et moi.
Voilà le point de départ du projet, qui j’espère, vous plaira.
En attendant de vous croiser à nouveau ici, prenez soin de vous !
oOo Mademoiselle Savonne oOo 
Bonjour,
Ça fait 2 ans que je SAF, j’ai connu votre blog grâce à des groupes FB et je n’avais pas pensé à m’y abonner alors que vous êtes à l’origine de presque toutes mes connaissance en SAF ; Erreur réparée. Au bout de 2 ans je viens à peine de me lancer dans les chaudrons. Hâte d’avoir de vos nouvelles et de continuer à découvrir vos précieuses informations. Merci pour votre immense travail et le partage que vous en faîtes.
Thalie
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Salut, je suis contente d’être tombée sur ton blog ! ça devient de plus en plus rare les blogs « à jour » j’ai l’impression, pourtant les réseaux sociaux c’est moins pratique pour écrire et lire de grands articles détaillés. Et en effet, je trouve aussi la blogosphère francophone manque de blogs sur la saponification… Surtout de blogs ayant Kevin Dunn pour référence 😉
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Bonjour Eve et bienvenue par ici 🙂
Contente que le blog te plaise et que tu y trouves des choses intéressantes à lire !
On trouve quand même de quoi faire niveau savon sur la blogosphère si on est à la recherche de recettes mais c’est vrai que si l’on cherche à creuser un peu le sujet ça devient un peu plus compliqué…
À bientôt !
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Bonjour Alessandra,
mille mercis pour ce blog très complet. Grâce à vous, j’ai enfin les réponses à 90% de mes questions insolubles !
D’où celle qui vient: quel est l’impact de la qualité de la trace sur le savon? j’ai tendance à toujours forcer sur le mixeur pour être sûre que…et à chaque fois, je me fais avoir je m’arrête seulement quand ma trace est trop épaisse, le temps de mouler et que c’est déjà dur! 😤😤
Si.je m’arrête à une trace fine, ça ne met pas en péril le processus de saponification? le mélange de soude dans l ‘huile est il assuré?
Autre chose, pouvez vous rajouter un article sur les propriétés des rajouts (argile, poudre, farine, etc…) et ce qu’ils apportent au savon?
Je suis nouvelle savonneuse et la lecture de votre blog me rend encore plus addict! Vivement demain que je savonne!
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Bonjour et bienvenue par ici 🙂
Une trace bien franche permet effectivement de s’assurer que la saponification est bien lancée. Si la trace est trop fine (la pâte ne nappe pas la spatule) il y a un risque de déphasage, c’est à dire que les huiles et la solution de soude vont se séparer et il en résultera un savon caustique. L’autre risque c’est de se retrouver avec un savon couvert de cendre ou friable. Ça arrive surtout si la trace est fine et que la pâte est coulée dans des moules individuels qui restent ensuite à température ambiante.
L’idéal, si on veut marbrer c’est d’avoir une texture « pâte à crêpes » à la fois fluide mais consistante. Personnellement si je ne marbre pas, je n’hésite pas à avoir une trace plus épaisse.
Un article sur les propriétés des ajouts n’est pas prévu. Un savon est un produit rincé, je ne suis pas sûre que la peau profite de leurs propriétés si elles survivent à la soude. Lorsque je fais des ajouts c’est surtout pour jouer sur les couleurs, la douceur ou la mousse.
J’aime beaucoup l’argile blanche par exemple car elle apporte de la douceur et densifie la mousse.
La farine a un peu les mêmes propriétés sauf qu’avec elle la mousse est plus laiteuse.
J’espère avoir répondu à vos questions 🙂
A bientôt !
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